Exposer, diffuser, faire entendre sa voix : présence de l'art contemporain autochtone au Québec entre 1967 et 2013

De Lacroix, Pricile (2017). « Exposer, diffuser, faire entendre sa voix : présence de l'art contemporain autochtone au Québec entre 1967 et 2013 » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en histoire de l'art.

Fichier(s) associé(s) à ce document :
[img]
Prévisualisation
PDF
Télécharger (17MB)

Résumé

Ce mémoire se penche sur la diffusion de l'art contemporain autochtone au Québec de 1967 à 2013. Grâce à un corpus constitué de 640 expositions comprenant au moins un artiste des Premières Nations, métis ou inuit s'étant tenues quelque part dans la province à l'intérieur de ces 46 années, il a été possible de dresser un portrait global raisonné de ce qui s'est fait – ou ne s'est pas fait – concrètement, au-delà des a priori maintes fois reconduits. Il démontre, par exemple, que la décennie 1990 n'a pas été si « désertique » qu'il n'y parait, mais que la période 2000-2013, malgré son apparente vigueur, cache plusieurs dynamiques à l'œuvre au Québec rendant la reconnaissance et l'intégration des artistes autochtones dans le grand réseau des arts contemporains encore difficile. Ce mémoire apporte un éclairage sur le rôle marquant joué par les réseaux parallèles dans la diffusion de l'art contemporain autochtone, celui, parfois novateur, joué par les musées d'histoire et d'ethnographie ainsi que par les musées au sein même des communautés autochtones, puis la fermeture bien visible des institutions d'art du Québec jusqu'au milieu des années 2000. Il met également en lumière la présence de solitudes existantes au Québec, c'est-à-dire celle qui opère une division entre les artistes autochtones francophones et anglophones, favorisant grandement ces derniers, ainsi qu'entre artistes autochtones versus allochtones, les deux se mélangeant encore difficilement au sein des expositions. Enfin, ce mémoire permet de constater qu'en quatre décennies, le nombre d'artistes autochtones pratiquant de manière professionnelle au Québec n'a cessé d'augmenter, que Montréal s'est inscrite de plus en plus comme une métropole pouvant attirer des artistes autochtones de calibre national et international, que certaines régions du Québec, comme le Saguenay et l'Abitibi, ont, contrairement à d'autres, fait preuve d'une ouverture certaine face à l'art autochtone, mais également qu'il y a eu – et qu'il y a peut-être encore – une corrélation entre événements festifs et expositions accrues d'art contemporain autochtone, ce qui a tendance à le garder dans le domaine du folklore au Québec, et nuire véritablement à la reconnaissance des artistes professionnels. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : art contemporain autochtone, expositions, diffusion, artistes des Premières Nations, métis et inuits, réseaux parallèles, musées d'ethnographie, musées autochtones, institutions d'art, solitude francophone-anglophone, solitude autochtone-allochtone.

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Uzel, Jean-Philippe
Mots-clés ou Sujets: Art autochtone -- Québec (Province) / 20e siècle / 21e siècle / Expositions / Diffusion culturelle / Musées / Artistes autochtones / Art indien d'Amérique / Art métis / Art inuit / Anglophones et francophones / Autochtones et allochtones
Unité d'appartenance: Faculté des arts > Département d'histoire de l'art
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 06 oct. 2017 08:03
Dernière modification: 06 oct. 2017 08:03
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/10462

Statistiques

Voir les statistiques sur cinq ans...