Schizophrénie et évolution : l'approche évolutionniste n'offre pas une explication adéquate de la schizophrénie

Rato, André (2019). « Schizophrénie et évolution : l'approche évolutionniste n'offre pas une explication adéquate de la schizophrénie » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en philosophie.

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Résumé

La question au centre de ce mémoire est la suivante : « Est-ce que les explications évolutionnistes de la schizophrénie peuvent constituer un apport significatif pour la compréhension de la schizophrénie ? » Je défends l'idée que ces explications n'apportent que de l'instabilité à une discipline qui est désespérément en quête de validité scientifique. En d'autres mots, non seulement ces théories évolutionnistes n'apportent rien de significatif à la compréhension de la schizophrénie, mais leurs aspects spéculatifs risquent d'être davantage préjudiciables. Dans le premier chapitre de ce mémoire, je dépeins l'architecture soutenant l'édifice du DSM. Cela me permettra par la suite de présenter quelques critiques adressées à ce cadre conceptuel. Cette description est nécessaire dans la mesure où les explications évolutionnistes constituent une tentative pour résoudre ces problèmes. Suite à cela, j'expose le raisonnement et les principes théoriques de l'approche évolutionniste en psychiatrie. Finalement, je termine ce premier chapitre en énonçant les différentes thèses de ce courant de pensée. Dans le second chapitre, je m'attaque à un trouble qui est central en psychiatrie contemporaine, soit la schizophrénie. Je présente les différentes caractéristiques de ce trouble tel qu'il est défini par le DSM-IV-TR. Ces caractéristiques semblent pouvoir être expliquées parfaitement par une approche évolutionniste. Par la suite, j'expose deux théories évolutionnistes de la schizophrénie. La première de ces théories, savoir de Crow, défend l'idée que la schizophrénie est un sous-produit de la latéralisation des hémisphères du cerveau. La seconde théorie, celle de Burns, affirme que la schizophrénie est un sous-produit de la cognition sociale. Je terminerai ce chapitre par une comparaison entre ces deux théories. Dans le troisième chapitre, je soulève d'abord quelques critiques relatives à ces deux théories et j'évalue, plus généralement, la pertinence de ces théories évolutionnistes dans le domaine de la psychiatrie. Cela me mène à la conclusion que les approches évolutionnistes de la schizophrénie ne reposent pas sur des bases suffisamment formes actuellement pour constituer une avenue intéressante pour venir à bout des problèmes que posent le DSM. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : adaptation, évolution, schizophrénie, sélection naturelle, philosophie de la psychiatrie, psychiatrie

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Faucher, Luc
Mots-clés ou Sujets: Schizophrénie / Évolution humaine / Adaptation / Psychiatrie -- Philosophie
Unité d'appartenance: Faculté des sciences humaines > Département de philosophie
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 11 nov. 2019 14:19
Dernière modification: 11 nov. 2019 14:19
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/12903

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