Les veilleuses ; suivi de La naissance du bois

Marion-Jetten, Léonie (2019). « Les veilleuses ; suivi de La naissance du bois » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en études littéraires.

Fichier(s) associé(s) à ce document :
[img]
Prévisualisation
PDF
Télécharger (1MB)

Résumé

Les Veilleuses est un recueil de poèmes en prose se divisant en trois parties. La première, Les bêtes ne s'excusent pas, témoigne de solitudes, de réflexions sur la disparition et du rapport quotidien aux bêtes. La narratrice accompagne les agnelles nouvellement nées au printemps jusqu'à leur boucherie l'automne venu. Cette première partie se veut l'amorce d'une réflexion sur la mort qui se poursuit avec On ne possède pas les mourantes. Dans cette seconde partie, la narratrice veille sa grand-mère mourante. Elle est accompagnée de veilleuses, présences à la fois terribles et rassurantes qui, à cheval entre les mondes, facilitent le trépas. Le printemps nordique, avec ses rivières en crue et ses incendies, répond à l'intensité des sentiments qui accompagne la perte. La troisième et dernière partie La minute s'élargit, reconnaît la lenteur inhérente au processus de guérison. Elle permet à la narratrice l'accueil de la perte et l'apprentissage des deuils. La naissance du bois est un essai réflexif se basant sur l'idée que le processus d'écriture s'apparente à la croissance d'un arbre. Il faut se tenir dans le cambium, juste sous l'écorce; accepter d'appartenir à ce lieu étroit qu'est la marge et se tenir au bord, là où ça pousse et ça tire – vivant. Cette posture est possible uniquement si on peut s'appuyer sur la rigueur d'un noyau dur au centre de soi, un refus initial. L'essai approche l'écriture comme un outil permettant la mise dans le monde par un refus du mutisme, un moyen de contrer notre propre disparition. J'y présente l'importance de ma relation quotidienne aux bêtes et ce qu'elles enseignent sur les retours. J'y souligne les similarités que j'éprouve entre mon rapport à elles et à un poème. Je présente une théorie de la scène qui serait intime et reconnaîtrait l'importance de l'ombre. Je m'appuie sur the unmarked, un concept de Peggy Phelan dans sa théorie de la performance et sur ma propre participation à une performance de Rebecca Smyth. Cet essai se veut une réflexion sur ma peur en tant qu'outil. J'y rapproche la veille d'une mourante et l'écriture dans ce que je crois qu'elles mettent au monde, dans ce que je sais qu'elles soignent. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Veilleuses, Bêtes, Mort, Poème, Tendresse, Ombre, Veille, Deuil, Peur, Unmarked, Féminisme, Vieilles dangereuses, Scène

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Delvaux, Martine
Mots-clés ou Sujets: Mort dans la littérature / Perte dans la littérature / Deuil dans la littérature / Animaux dans la littérature / Création littéraire / Poèmes en prose / Mémoires et thèses de création
Unité d'appartenance: Faculté des arts > Département d'études littéraires
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 13 nov. 2020 15:58
Dernière modification: 13 nov. 2020 15:58
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/13711

Statistiques

Voir les statistiques sur cinq ans...