Trouver sa place : de Montréal au lieu d'origine. Étude sémiotique de l'espace intime dans les romans La danse juive (1999) de Lise Tremblay et Chant pour enfants morts (2003[2011]) de Patrick Brisebois

Canuel, Paul Alexandre (2022). « Trouver sa place : de Montréal au lieu d'origine. Étude sémiotique de l'espace intime dans les romans La danse juive (1999) de Lise Tremblay et Chant pour enfants morts (2003[2011]) de Patrick Brisebois » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en études littéraires.

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Résumé

Ce mémoire porte sur l'espace intime dans les romans Chant pour enfants morts de Patrick Brisebois et La danse juive de Lise Tremblay. En comparant deux romans québécois contemporains dont les protagonistes habitent Montréal, mais qui ont un lieu d'origine autre, cette étude propose d'explorer les liens entre les lieux habités et la quête de sens des personnages à partir des notions de lieu (Y.-F. Tuan) et de carte d'identité (O. Lazzarotti). Le premier chapitre permettra d'étudier le lieu qu'est Montréal et la notion d'éthos urbain. La notion de « déplacé » sera d'abord utilisée pour montrer que les protagonistes sont en perte de sens et déphasés par rapport à leur espace social. Dans un second temps, nous verrons que l'éthos montréalais comporte aussi une caractéristique de trompe-l’œil et que cela se manifeste à travers le personnage médiatique du père dans La danse juive et le caractère d'œuvre ouverte de Chant pour enfants morts. Le deuxième chapitre portera sur le lieu d'origine et la nostalgie : d'abord en tant que notion (I. Chassaing, F. Cambon), puis comme hantise et grandissement. Nous verrons alors que les apparitions du père dans La danse juive et de Jane (la sœur jumelle d'Isidore) dans Chant pour enfants morts se produisent à la manière de spectres associés à des souvenirs difficiles. Enfin, nous verrons aussi que, dans La danse juive, l'aspect mythique de la petite ville du Nord amène l'héroïne à croire qu'en ce lieu pourrait se trouver la réponse à sa quête de sens. Alors que, dans Chant pour enfants morts, la présence de Fante aux côtés d'Isidore est une façon, pour ce dernier, de conserver un certain cadre d'existence. Dans le troisième chapitre, nous aborderons le retour au lieu d'origine et la « dérencontre » (P. Ranchs) que celui-ci produit chez les protagonistes. Nous verrons que, dans Chant pour enfants morts, la disparition du lieu de l'enfance produit une émotion du proche (P. Nepveu) chez Isidore, ce qui projette ce dernier dans un univers imaginaire où il revoit divers éléments de sa vie intime. Dans le cas de La danse juive, nous venons que le retour au lieu d'origine ne procure pas de réponse à la quête de sens de l'héroïne, et que, celle-ci assassinera, par la suite, son père comme s'il était l'origine de ce mal de vivre. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Chant pour enfants morts, déplacé, espace, espace social, éthos urbain, habiter, hantise nostalgique, immigration de province, La danse juive, lieu, lieu d'origine, lieu intime, littérature québécoise contemporaine, Montréal, montréalité, nostalgie, quête de sens.

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A.
Directeur de thèse: Chartier, Daniel
Mots-clés ou Sujets: Patrick Brisebois / Lise Tremblay / Chant pour enfants morts / Danse juive / Espace dans la littérature / Lieu dans la littérature / Quête dans la littérature / Montréal dans la littérature
Unité d'appartenance: Faculté des arts > Département d'études littéraires
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 08 juin 2022 12:57
Dernière modification: 08 juin 2022 12:57
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/15573

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