Une fin sans murs ; suivi de Une personne qui me ressemble

Tétreault, Florence (2020). « Une fin sans murs ; suivi de Une personne qui me ressemble » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en études littéraires.

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Résumé

Ce mémoire comprend deux volets distincts qui abordent toutefois les mêmes problématiques et entrent en résonance. Le volet création intitulé Une fin sans murs est constitué de courts fragments narratifs. Ceux-ci font état d’un reversement : propulsée par la peur de mourir, l’écriture témoigne peu à peu d’une peur de ne jamais mourir. La narratrice cherche d’abord à mieux comprendre le décès accidentel d’une personne de son entourage et tente de conjurer sa peur de subir le même sort en regardant ses photos et en écrivant. À ce stade, les traces (photographiques, textuelles) lui permettent de se reconnecter avec le perdu et l’absent. Or la vie de la narratrice est bouleversée par une annonce inattendue. Les traces qui la réconfortaient auparavant deviennent pour elle des marques inquiétantes d’identités fixées et difficiles à fuir. Ce renversement est accentué par la forme d’Une fin sans murs, conçue comme une camera obscura où les fragments pré et post renversement sont les réflexions inversées les uns des autres. C’est finalement tout le travail d’écriture de la narratrice qui se trouve problématisé à travers le récit d’une fin qui ne peut être circonscrite et qui ne cesse de survenir à chaque relecture de son texte. Le volet réflexif de ce mémoire, intitulé Une personne qui me ressemble, présente une trajectoire de pensée qui assume ses paradoxes et contradictions. Cet essai prend comme point de départ le sentiment d’éloignement que je ressens à la lecture de mes propres textes. J’interroge d’abord le statut de ma présence dans l’écriture en me penchant sur la dialectique entre contact et écart qui caractérise la formation des traces. Je m’attarde ensuite à la question de la reconnaissance de l’écriture en examinant la tension qui s’exerce entre la fixité des traces et la fluidité des sujets qui s’y manifestent. En filigrane de cette réflexion, une reprise de pouvoir sur moi-même et mon histoire prend forme par l’écriture. C’est ainsi qu’Une personne qui me ressemble présente à la fois la constitution et l’aboutissement d’une identité narrative dans laquelle je réussis enfin à me reconnaître. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : deuil, mort, fin, présence, absence, photographie, trace, reconnaissance, identité

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A.
Directeur de thèse: Brassard, Denise
Mots-clés ou Sujets: Deuil dans la littérature / Peur de la mort dans la littérature / Identité dans la littérature / Reconnaissance dans la littérature / Photographie dans la littérature / Création littéraire / Fragments (Littérature) / Mémoires et thèses de création
Unité d'appartenance: Faculté des arts > Département d'études littéraires
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 21 juill. 2022 12:43
Dernière modification: 21 juill. 2022 12:43
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/15683

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