Tohu-bohu ; suivi de Reprendre maîtrise

Racine, Marie-Hélène (2022). « Tohu-bohu ; suivi de Reprendre maîtrise » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en études littéraires.

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Résumé

Récit hybride mêlant prose, poésie et collage, Tohu-bohu est une exploration autofictionnelle empreinte d'une esthétique surréaliste qui raconte en trois temps l'histoire trouble de Marie. Dans A/DIEU/ENFANCE, il est question de ses premières années au sein d'une famille négligente, désunie. Lautre, géniteur violent et alcoolique aux tendances incestueuses ; Louve, mère-fantôme, elle-même victime du père et Félix, petite sœur oubliée, composent le portrait de son enfance, au cours de laquelle Marie découvre que son imaginaire ne sera pas suffisant pour la sauver. Dans VINGT/TROIS, le schéma se répète à l'intérieur de sa vie de jeune adulte, mais près de Louis, son conjoint qui ne supporte pas ses nombreuses crises de panique et son alcoolisme grandissant. La violence engendre la violence, et pour s'en sortir Marie devra se transformer. Enfin, DÉT/O/NATION? présente sous la forme de collages et de réminiscences la métamorphose de Marie. Si le passé laisse de fortes traces, il demeure toutefois recomposable. Travaillé comme une mosaïque inspirée des propos de plusieurs poètes, écrivain·e·s, musicien·ne·s, cinéastes et philosophes, Reprendre maîtrise est un essai hybride qui interroge l’importance de l’écriture – plus précisément celle qui emprunte des formes poétiques et éclatées – dans un monde gouverné par le capitalisme et la violence. En se référant à celles et ceux qui sont en situation de précarité, l’essai se penche sur la nécessité de protéger l’imaginaire de l’enfance (Bachelard, 1981) afin de conserver une force psychique (Miller, 1983) nécessaire à la résilience individuelle (Cyrulnik, 2006). Suivant la proposition de Véronique Côté (2015) qui invite à habiter la poésie, l’essai questionne la force motrice que celle-ci engendre (O’Green, 2015), plus particulièrement lorsqu’elle puise dans des sentiments de colère et de honte (Gros, 2021). Si la forme fragmentaire (Blanchot, 1980) ainsi que l’ellipse (Dufourmantelle, 2011) facilitent un travail intellectuel de la mémoire et du trauma, le dernier volet de cette réflexion traite du collage comme outil de résistance et de solidarité, de lumière. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : enfance, écriture du trauma, honte, fragments, forme hybride, autofiction, collage, solidarité, mouvements

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A.
Directeur de thèse: Brouillette, Marc André
Mots-clés ou Sujets: Enfance dans la littérature / Traumatisme dans la littérature / Autofiction / Collage littéraire / Fragments (Littérature) / Mémoires et thèses de création
Unité d'appartenance: Faculté des arts > Département d'études littéraires
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 11 nov. 2022 15:32
Dernière modification: 11 nov. 2022 15:32
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/16019

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