Comparaison des compétences en morphologie dérivationnelle chez les francophones et non-francophones apprentis lecteurs

Roy, Chantal (2006). « Comparaison des compétences en morphologie dérivationnelle chez les francophones et non-francophones apprentis lecteurs » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en linguistique.

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Résumé

La présente étude a pour objectif de vérifier comment les élèves allophones, chaque année plus nombreux à fréquenter les écoles primaires francophones du Québec, se distinguent de leurs pairs francophones en ce qui a trait à leur compétence en morphologie. Nous concentrant sur la morphologie dérivationnelle, nous avons fait passer à 41 enfants francophones et non francophones d'une même école trois tests de conscience morphologique visant à étudier les capacités des enfants à manipuler quatre aspects de la compétence morphologique: l'aspect relationnel, à l'aide d'une tâche de jugement de relations morphologiques; l'aspect syntaxique, à partir d'une tâche de complètement d'énoncés avec choix de dérivés; et les aspects réceptif et distributionnel, à l'aide d'une épreuve de plausibilité lexicale sur des pseudo-mots. Nos résultats révèlent que les élèves allophones de 1re et 2e année du primaire ont en général des habiletés morphologiques légèrement inférieures aux francophones, mais ce retard dépend beaucoup de l'aspect des connaissances morphologiques en jeu et de la tâche utilisée. Ainsi, les deux groupes linguistiques ne semblent pas se distinguer au niveau de leur capacité à reconnaître le lien morphologique entre des mots de même famille, ni au niveau de leurs connaissances sur le rôle syntaxique des suffixes. En revanche, nos résultats suggèrent que les francophones possèdent une meilleure sensibilité aux séquences correspondant à des suffixes en français ainsi que des connaissances supérieures à propos des règles de combinaison des morphèmes. L'importance de mieux cerner les forces et les faiblesses en morphologie chez les lecteurs novices, en particulier chez les allophones, prend tout son sens lorsqu'on considère que l'habileté à reconnaître et à tirer parti de la structure morphologique des mots facilite la compréhension de la langue et en particulier le développement de la lecture et de l'écriture en langue seconde.

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Labelle, Marie
Mots-clés ou Sujets: École primaire, École francophone, Élève du primaire, Allophone, Apprentissage de la lecture, Compréhension de la lecture, Apprentissage de l'écriture, Compétence communicative, Morphologie (Linguistique)
Unité d'appartenance: Faculté des sciences humaines > Département de linguistique
Déposé par: RB Service des bibliothèques
Date de dépôt: 05 mars 2009
Dernière modification: 05 déc. 2018 11:19
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/1851

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