Le rapport entre la majorité et les minorités dans la formation de l'identité nationale québécoise

Déry, Pierre-Luc (2009). « Le rapport entre la majorité et les minorités dans la formation de l'identité nationale québécoise » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en science politique.

Fichier(s) associé(s) à ce document :
[img]
Prévisualisation
PDF
Télécharger (2MB)

Résumé

Le présent mémoire se concentre sur les phénomènes de l'inclusion et de l'exclusion à l'intérieur de l'identité nationale. En fait, chaque identité entraîne une inclusion et une exclusion. Celles-ci peuvent être considérées comme étant la distinction fondamentale de l'identité. À propos de l'identité nationale, l'exclusion a une portée éthique et politique, les exclus ne possédant pas toujours les ressources et les droits nécessaires à leur épanouissement. Les solutions apportées par les chercheurs pour résoudre le problème de l'exclusion due au nationalisme, que ce soit une nouvelle conception de la nation ou un régime de citoyenneté pluraliste, n'ont pas porté fruit. Cela serait dû au fait que ceux-ci mettent en avant une identité allant automatiquement exclure une partie de la population. Le mémoire s'intéresse plus particulièrement au cas de l'identité nationale québécoise. Le Québec est une minorité au sein de l'ensemble canadien, mais aussi une majorité devant faire face aux revendications de groupes minoritaires. L'étude de la population québécoise et du rapport qu'elle entretient avec ses minorités, amène à croire que malgré tous ses efforts déployés, environ 18 % des Québécois se sentent exclus de l'identité nationale québécoise, et ce, même s'ils ressentent un certain attachement avec la nation québécoise. Il est cependant impossible de développer un nationalisme qui n'exclut personne, il faut alors atténuer le rapport d'inclusion/exclusion par une logique de différenciation. Cette approche tiendrait compte de l'exclusion comme caractéristique fondamentale de l'identité. Il est possible de réconcilier les identités dans la mesure où l'on ne doit pas les forcer à intégrer une identité supérieure à l'identité nationale, ou tout simplement la renier. L'État doit avant tout s'assurer du respect des valeurs universelles et de la dignité humaine, pour ensuite promouvoir des valeurs, une culture, une histoire et des institutions communes. Il n'est pas absolument nécessaire que tous sur un territoire soient intégrés à l'identité nationale. Toutefois, les droits fondamentaux de chaque individu doivent être pleinement respectés et préservés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Identité, Nationalisme, Majorité, Minorité, Québec, Multiculturalisme, Pluralisme, Anglophones, Autochtones, Immigrants, Québécois.

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Bauer, Julien
Mots-clés ou Sujets: Identité nationale, Marginalisation, Minorité culturelle, Multiculturalisme, Nationalisme, Politique gouvernementale, Relations interculturelles, Québec (Province)
Unité d'appartenance: Faculté de science politique et de droit > Département de science politique
Déposé par: RB Service des bibliothèques
Date de dépôt: 14 sept. 2009 15:15
Dernière modification: 01 nov. 2014 02:10
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/2159

Statistiques

Voir les statistiques sur cinq ans...