La mise en abyme dans Salaam Cinéma de Mohsen Makhmalbaf (1995)

Gouzerh, Réjane (2015). « La mise en abyme dans Salaam Cinéma de Mohsen Makhmalbaf (1995) » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en communication.

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Résumé

Mohsen Makhmalbaf est un réalisateur iranien dont les œuvres s'inscrivent dans plusieurs genres cinématographiques mais comme beaucoup de cinéastes iraniens, ses thèmes les plus récurrents sont l'enfance et le cinéma. De son premier film Tobeh Nasuh (1983) au dernier en date The Gardener (2012), il donne sa vision du monde iranien. Il dresse un portrait de la société iranienne, qui est souvent peu connue du monde occidental, une société qui veut sortir de la censure et obtenir plus de droits, mais beaucoup de ses films sont censurés en Iran. Son film Salaam Cinema est un hommage pour le centenaire du cinéma. En effet, c'est en 1895 que les frères Lumière réalisent leur premier film La Sortie de l'usine Lumière à Lyon. Depuis les premiers films des frères Lumière, la démarche de l'acteur-réalisateur est présente à l'écran. Elle a progressivement évolué d'un cinéma comique burlesque vers un cinéma de l'intériorité. Le filmage de soi (on comprend le fait d'être le réalisateur et l'acteur de son film) s'accompagne désormais d'une complexité, d'une profondeur et d'une exploration du moi intime du cinéaste qu'il convient de mettre en perspective. Ainsi, la démarche du cinéaste présent à la fois devant et derrière la caméra est d'abord une posture tout à fait particulière qu'il faut décrire à l'aide de témoignages de professionnels en activité et de collaborateurs de prises de vues. Le but de ce mémoire est donc de mettre en avant la mise en abyme présente tout au long du film de Mohsen Makhmalbaf, Salaam Cinema (1995). Il s'agit par la suite de comprendre quelle mise en abyme le cinéaste a voulu nous montrer, privilégier (réflexivité, autoréflexivité, autoportrait). Le cinéma de Mohsen Makhmalbaf paraît aussi constituer une œuvre intéressante dans la double posture qu'elle contient, celle d'un cinéaste proposant une mise en jeu de lui-même, à travers un processus autoréflexif questionnant notamment la position du filmeur/filmé. Le cinéaste (se) recompose une nouvelle identité à l'aide du médium cinématographique. À travers un ensemble de techniques d'écriture et de choix de mise en scène, il propose une exposition de lui-même singulière, se créant un personnage fictionnel à dimension autobiographique. Ainsi, le film intègre des éléments hybrides appartenant au registre de la mise en abyme (les métarécits du cinéma dans le cinéma), de l'intertextualité et de la citation, ou encore de et du film-essai. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Iran, Mise en abyme, Réflexivité, Autoréflexif, Autoportrait.

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Boukala, Mouloud
Mots-clés ou Sujets: Makhmalbāf Muḥsin 1957-. Critique et interprétation, Salam Cinema (Film cinématographique), Mise en abyme au cinéma, Iran. Au cinéma
Unité d'appartenance: Faculté de communication
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 07 oct. 2015 15:15
Dernière modification: 07 oct. 2015 15:15
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/7310

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