Considérations sur les eaux souterraines en lien avec l’industrie des gaz de shale: Mémoire presenté au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE)Dans le cadre de l’audience publique sur Le développement durable de l'industrie des gaz de schiste au Québec

Rouleau, Alain; Cloutier, Vincent; Larocque, Marie; Campeau, Stéphane; Lemieux, Jean-Michel; Daigneault, Réal et Palmer, Stéphanie (2010). Considérations sur les eaux souterraines en lien avec l’industrie des gaz de shale: Mémoire presenté au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE)Dans le cadre de l’audience publique sur Le développement durable de l'industrie des gaz de schiste au Québec. Québec, DM103, 19 p.

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Résumé

Au Québec, les eaux souterraines constituent la ressource en eau potable la plus sollicitée. Elle sert d’approvisionnement en eau sur près de 90 % du territoire habité et alimente 20 % de la population (MDDEP, 2008). Afin d’en assurer la pérennité pour les générations futures, il est nécessaire de connaître, de gérer et de protéger les ressources en eau souterraine du territoire québécois selon les principes du développement durable. Le Groupe de recherche interuniversitaire sur les eaux souterraines (GRIES) est d’avis que l'état des connaissances sur les eaux souterraines du Québec est faible, mais progresse présentement à un rythme accéléré, notamment grâce au Programme d’acquisition de connaissances sur les eaux souterraines du Québec (PACES) du Gouvernement du Québec. Il demeure toutefois que de nombreuses lacunes persistent dont plusieurs sont d'intérêt pour le développement de l'industrie des gaz de shale au Québec. En 2013, au terme des projets PACES en cours dans sept régions du Québec, près de 50% du territoire municipalisé du Québec méridional n’aura pas encore été couvert par un premier portrait des aquifères et des eaux souterraines. De plus, les études hydrogéologiques se limitent à moins de 100 m sous la surface, soit la zone généralement exploitée pour l’eau souterraine. On sait que l’exploitation des gaz de shale doit se faire à des profondeurs de 1000 m ou plus. La tranche de terrain allant de 100 à 1000 m contient certes de l’eau et d’autres fluides, mais elle n’est présentement pas soumise à des études hydrogéologiques régionales. Considérant ces points, les suggestions suivantes sont avancées : 1) compléter la couverture des études hydrogéologiques régionales; 2) rendre publique l'information d'intérêt hydrogéologique recueillie par l'industrie; 3) prendre les mesures nécessaires afin d'éviter la contamination des eaux souterraines; 4) prendre en compte les impacts cumulatifs des prélèvements d'eau à l'échelle des régions visées; 5) éviter les forages dans les aquifères qui alimentent des réseaux publics de distribution d'eau potable.

Type: Rapport pour un gouvernement, une ONG
Mots-clés ou Sujets: Gaz de schiste, Eau souterraine, Développement durable, Protection environnementale
Unité d'appartenance: Faculté des sciences > Département des sciences de la Terre et de l'atmosphère
Déposé par: Marie Larocque
Date de dépôt: 27 sept. 2016 14:54
Dernière modification: 01 nov. 2016 13:42
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/8914

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