L'arbre de rue montréalais : relations entre le diamètre à hauteur de poitrine et les conditions biophysiques, le cadre bâti et le statut socio-économique de la population

Limoges, Sophie (2017). « L'arbre de rue montréalais : relations entre le diamètre à hauteur de poitrine et les conditions biophysiques, le cadre bâti et le statut socio-économique de la population » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en études urbaines.

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Résumé

Durant les dernières années, les impacts des changements climatiques et l'invasion de l'agrile du frêne ont exposé l'importance de la présence de l'arbre en ville liée aux bienfaits qui lui sont associés. La Ville de Montréal, qui s'est munie d'un plan d'action pour augmenter le couvert végétal de 20% à 25% d'ici 2025 tout en devant composer avec la perte de nombreux frênes, doit redoubler d'efforts et de ressources financières pour maintenir et bonifier sa forêt urbaine. L'objectif de cette recherche est donc de déterminer les variables qui ont des effets statistiques sur la taille, évaluée par la mesure du diamètre à hauteur de poitrine (DHP), d'environ 22 000 arbres de rues montréalais. Plusieurs études révèlent que des variables intrinsèques à l'arbre et celles liées à son emplacement, mais également des variables liées à la forme urbaine et aux caractéristiques socio-économiques, sont associées, de façon significative au taux de survie de l'arbre et au niveau de l'indice de végétation. Dans ce cas-ci, les relations entre le DHP et les variables étudiées ont été regroupées en trois niveaux différents; l'arbre (variables biologiques et physiques), le tronçon de rue (les variables liées à la forme urbaine) et le secteur de recensement (les variables socio-économiques). L'analyse multiniveau révèle que la proportion de la variance du DHP au niveau des arbres est potentiellement expliquée par les caractéristiques biologiques et physiques des arbres à 54%. De plus, les variables telles que le zonage résidentiel (coefficient de 0,01 avec p=0,0004), la marge de recul entre la rue et le bâtiment (coefficient de 0,08 avec p=0,01) et le pourcentage de diplômés universitaires (coefficient de 0,05 avec p=0,01) sont positivement associés avec le DHP des arbres de rue montréalais que le zonage mixte (coefficient de -0,02 avec p=0,03) est associé négativement avec le DHP des arbres de rue montréalais. Ces résultats démontrent donc qu'en contrôlant les variables intrinsèques à l'arbre (espèce et âge), l'espace de plantation en quantité suffisante est essentiel pour les arbres et que le profil des citoyens est également un atout important, mais dans une moindre mesure. Ce sont donc des aspects qui doivent contribuer à guider les plantations futures de la ville de Montréal afin de favoriser la pérennité de la forêt urbaine montréalaise. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : forêt urbaine, arbre de rue, DHP, conditions de plantation, forme urbaine, socio-économique.

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Pham, Thi Thanh Hien
Mots-clés ou Sujets: Arbres dans les villes -- Montréal / Dimensions / Plantation / Croissance / Mortalité / Aspect de l'environnement / Aspect social / Aspect économique / Urbanisme
Unité d'appartenance: École des sciences de la gestion > Département d'études urbaines et touristiques
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 05 juill. 2017 15:50
Dernière modification: 05 juill. 2017 15:50
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/9807

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