Action humanitaire des ONG auprès des personnes déplacées vivant dans le camp d'hébergement du terrain golf à Delmas 48 après le séisme du 12 janvier 2010

Barthold, Angelo (2014). « Action humanitaire des ONG auprès des personnes déplacées vivant dans le camp d'hébergement du terrain golf à Delmas 48 après le séisme du 12 janvier 2010 » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en travail social.

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Résumé

Cette recherche vise à identifier et comprendre les principaux facteurs qui empêchent l'action humanitaire des ONG de dépasser le niveau de survie des personnes déplacées vivant dans le camp d'hébergement du terrain golf à Delmas 48 après le séisme du 12 janvier 2010. Pour ce faire, nous analysons les interventions faites par ces organisations auprès des sinistrés du camp. Notre cadre conceptuel est construit à partir d'une série de concepts qui se trouvent dans la problématique, la recension des écrits sur l'aide humanitaire et la question de recherche suivante : Pourquoi l'action humanitaire des ONG après le séisme du 12 janvier 2010 reste au niveau de survie des personnes déplacées vivant au camp d'hébergement du terrain golf de Delmas 48? Il met en relation les concepts action humanitaire, ONG avec le niveau de survie des personnes déplacées et le camp d'hébergement. L'action humanitaire se fait selon trois étapes : l'urgence, la réhabilitation et la reconstruction. Ces concepts sont liés les uns aux autres. C'est une recherche exploratoire qualitative réalisée auprès de trois catégories de participants aux profils différents, impliqués dans l'action humanitaire. Elle est une étude de cas réalisée dans le contexte d'un camp d'hébergement sélectionné en fonction des critères définis. L'analyse des entrevues démontre qu'il y a plusieurs facteurs qui expliquent l'arrêt de l'action humanitaire des ONG au niveau de survie des personnes déplacées du camp d'hébergement du terrain golf à Delmas 48. Ces facteurs sont l'absence ou la faible coordination entre les acteurs humanitaires, l'exclusion des organisations locales dans le mécanisme de coordination de l'aide humanitaire, la faiblesse de l'État haïtien, la mauvaise gestion de l'aide par les ONG, l'absence d'une politique de logement et d'un plan de reconstruction. L'échec de la CIRH en tant qu'instance chargée de la reconstruction explique aussi la prolongation du séjour de ces personnes dans le camp. Enfin, l'accent a été mis surtout sur l'urgence au détriment de la réhabilitation et la reconstruction. Les déplacés du camp ne participent pas aux décisions qui les concernent. L'intervention des ONG ne permet pas le relogement des personnes déplacées qui vivent dans ce camp. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Action humanitaire, ONG, personnes déplacées et camp d'hébergement.

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Hébert, Jacques
Mots-clés ou Sujets: Action humanitaire, Camp de réfugiés, Organisation non gouvernementale, Personne déplacée dans son propre pays, Tremblement de terre d'Haïti (2010), Haïti (République), Delmas (Haïti)
Unité d'appartenance: Faculté des sciences humaines > École de travail social
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 05 mars 2015 16:47
Dernière modification: 05 mars 2015 16:47
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/6725

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