Les murs, ou la marque visible de l'exclusion

Blanc, Jean-Sebastien (2009). « Les murs, ou la marque visible de l'exclusion ». Chroniques des Amériques, 9(7).

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Résumé

Depuis la chute du mur de Berlin et, par conséquent, la fin d’une logique bipolaire qui a marqué les relations internationales pendant près de cinquante ans, on observe, en parallèle avec l’intensification des processus de mondialisation, une parcellisation du monde. Pendant que les élites profitent des bienfaits de la globalisation, les exclus sont les premières victimes de cette fragmentation. Un mur économique, toujours plus haut, sépare les privilégiés des autres. Au-delà de la métaphore, on constate la construction bien réelle de murs de ségrégation, aux quatre coins de la planète. En Amérique latine, continent où la fracture sociale est la plus visible, le phénomène attire l’attention. Ainsi, la ville de Rio a-t-elle entrepris, début 2009, la construction d’un mur pour encercler la favela de Dona Marta, située à proximité d’un quartier résidentiel, avec l’excuse officielle de protéger la forêt primaire attenante. A Buenos Aires, quelques mois plus tard, un mur a commencé à s’ériger entre une zone résidentielle et un quartier populaire, avant que le projet ne soit gelé par les autorités. Deux exemples qui illustrent une nouvelle stratégie face à la violence et à l’insécurité : la relégation « sociospatiale » et le confinement des indésirables derrière des murs.

Type: Article de revue scientifique
Mots-clés ou Sujets: Amérique du Sud / Conflits / Mondialisation / Organisations internationales et régionales
Unité d'appartenance: Centres institutionnels > Centre d'études sur l’intégration et la mondialisation
Déposé par: Julian Durazo-Herrmann
Date de dépôt: 09 juin 2017 11:05
Dernière modification: 11 avr. 2018 12:48
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/9711

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